Si la crise sanitaire semble avoir modifié divers aspects de notre vie quotidienne, elle touche aussi de nombreux secteurs de la vie économique. C’est bien sûr le cas du tourisme, particulièrement impactée par les mesures restrictives. Néanmoins, avant même la pandémie, de nombreux acteurs du tourisme avaient commencé à réfléchir sur notre façon de voyager dans l’idée de repenser l’avenir de ce secteur.

En effet, si le tourisme est créateur de croissance et représente une importante manne financière, il entraîne aussi de nombreuses conséquences négatives : pollution (transport aérien, paquebots de croisière, flux de visiteurs…), menace sur la préservation des sites historiques (saturation des lieux, dégradation du patrimoine, dépenses d’entretien…), désastre pour l’environnement et la biodiversité (dégâts écologiques et paysagers, espèces animales en voie de disparition…), surconsommation des ressources naturelles (augmentation des besoins en énergie, en nourriture et en eau, gestion des déchets…)
De nombreux inconvénients, auxquels s’ajoute parfois le ressentiment local (folklorisation des cultures, muséification de certains quartiers, spéculation immobilière, nuisances au quotidien…)

Devenu un produit phare de la société de consommation, le “surtourisme” (terme qui est apparu ces de visiteurs) se heurte donc à une prise de conscience collective.

Dès lors, les mesures imaginées aujourd’hui ne peuvent-elles pas façonner le tourisme de demain ?
Le modèle du tourisme de masse, fondé sur l’accumulation et l’uniformisation, ne devrait-il pas laisser place à une pratique plus qualitative, dans le respect des ressources et des populations visitées ?

Thème de fin d’année du Bachelor en Design Graphique et Digital (Autograf)